[Wildsmith, Alan] Les Arpents, tome 2 : Un hiver aux arpents
Les Arpents, tome 2 : Un hiver aux Arpents
Auteur : Alan Wildsmith (Etats-Unis)
Illustrations : Yves Beaujard
Titre original : Snowboud at Forty-Fives Acres (—-, 1976)
Traduction : Rose-Marie Vassallo
Editeur : Flammarion (1981)
Collection : Castor Poche
219 pages
Genre : Aventure, Jeunesse
Quatrième de couverture
John, David et Paula ont retrouvé vide la vieille ferme des Arpents.
Leurs parents sont bloqués en ville… Plus de nourriture dans les placards… Joe l’Indien, parti emprunter des vivres aux plus proches voisins, ne revient pas… La tempête de neige fait rage. Des chiens sauvages assiègent la maison. Les enfants ont faim, les enfants ont peur. Qu’est-il arrivé à Joe ?
L’histoire par moi contée…
La neige, enfin ! John l’espérait, et à quelques jours des vacances d’hiver, la voila enfin, libérant les élèves plus tôt que d’habitude en milieu de semaine. Les Arpents sont dans une zone d’enneigement intense et il a hâte de découvrir ce que ça peut donner en terme de batailles de boules de neige, de patinage et autres plaisirs.
Mais le retour à la maison se fera en partie à pieds. Aux Arpents, les parents sont absents, les réserves de nourriture presque épuisées. Avec Joe qui s’absente pour le ravitaillement chez les voisins mais revient pas, les chiens sauvages, une seule paire de vieilles raquettes, il va en falloir du courage pour s’en sortir.
Mon avis
Une bien agréable découverte jeunesse !
Ca se lit tout seul. Léger sans être niais, le style de l’auteur permet aux plus jeunes de tenir le rythme et aux plus grands de ne pas s’ennuyer. Pour ne rien gâcher, même sans avoir lu le premier tome, on comprend de suite le caractère de chacun, qu’on découvre petit à petit. On se prend d’affection pour eux, et on a froid et faim avec eux… Ah, le plaisir de lire confortablement installée avec un chocolat chaud à portée de mains et un plaid tout doux sur les genoux. Et puis, entre plaisir et danger, la neige est partout, comme un personnage, tantôt amie, tantôt ennemie.
De vraies aventures (contrairement à Alice, dont je parlais il y a peu), du vrai danger et du vrai courage. Il s’agit de ne pas mourir de faim dans une maison aux placards et frigos presque vides. Mais aussi de chasser les chiens sauvages et de retrouver Joe qui ne revient pas. Et la peur, les doutes, et parfois même les erreurs. Comme dans la vraie vie.
Un auteur qui ne prend pas les jeunes lecteurs pour des idiots, ça m’a beaucoup plût !
Oh j’adorais cette collection quand j’étais petite! ^ ^ Je me rappelle que je passais en revue tous les livres de la bibliothèque de ma ville, un par un à la recherche du dos orné de nuages!! hihi
j’ai dû le lire d’ailleurs celui-ci parce que la couverture me dit quelque chose! 😛
J’aimais aussi beaucoup les Castor Poche, et je suis contente d’en trouver de temps en temps d’occasion ♥
Alan Wildsmith, je ne connaissais pas du tout, mais j’ai apprécié, vraiment. Du coup je cherche les deux autres de la trilogie.
je me laisserai bien tenter !