[Christie, Agatha] Le crime de l’Orient-Express
Le crime de l’Orient-Express
Auteur : Agatha Christie (Angleterre)
Titre original : murder on the Orient-express (1934)
Traducteur : Louis Postif
Editeur : Le Livre de Poche (1972)
253 pages, 17 cm
Genre : Policier
Quatrième de couverture
Alors qu’il rentre de mission et compte s’arrêter quelques jours à Istanbul, Hercule Poirot est rappelé d’urgence à Londres. On est en hiver et à cette époque de l’année, l’Orient Express roule habituellement quasiment à vide. Pourtant, sans l’aide du directeur de la compagnie, Hercule Poirot n’aurait pas trouvé de place à bord, comme si tous les voyageurs s’étaient donné rendez-vous dans ce train ! Dès la première nuit, un homme est assassiné. Le train est immobilisé par la neige qui empêche l’assassin de s’enfuir. Dans les wagons isolés du reste du monde, Hercule Poirot, au sommet de son art, mène l’enquête. Et ce ne sont pas les pistes qui manquent !
Mon avis
Un huis-clos, j’aime ça, surtout avec Poirot pour gérer le tout. Avec deux aides pour mener son enquêtes, des aides qui servent assez bien de faire-valoir : après tout personne n’est à la hauteur du célèbre Poirot, imbu de lui même, comme toujours.
Le début peut sembler un peu lourd, parce qu’il y a beaucoup de personnages avec qui faire connaissance. Mais contrairement à d’autres livres, chaque personnage est ici assez typé et l’ont s’y retrouve finalement assez rapidement. Comme souvent, chacun à son tour semble le coupable idéal, puis survient un alibi exemplaire, une absence totale de mobile ou toute autre raison qui fait qu’on l’oublie dans la liste des coupables possibles. Et comme souvent encore, Hercule trouve le petit mensonge ou le secret de chacun. Et puis le décor de ce huis-clos ne gâche rien, bien au contraire. Un train mythique, arrêté en pleine campagne, une nuit enneigée.
Une enquête menée de main de maître, un décor qui fait rêver (quoique un train une nuit de neige…), des dialogues bien construits et un dénouement inattendu. A relire, pour savourer encore plus tous les petits indices et éléments dispersés dans le roman, pour savourer ce qu’on ne peut remarquer qu’en sachant qui a fait quoi. Je trouve que cela donne une nouvelle dimension, intéressante, aux dialogues et à certains faits.